Marchés Les céréales européennes poussées à la baisse par l'euro

Un accord signé entre le gouvernement ukrainien et les principaux traders pour limiter les exports à 1,2 million de tonnes pour le reste de la campagne ne paraît pas affoler les marchés. Cette mesure, rappelle le cabinet Agritel « s'inscrit suite aux restrictions russes, par crainte de voir les exportations ukrainiennes s'envoler par compensation, avec pour corollaire une hausse des produits alimentaires ». La Russie doit appliquer à partir de février une taxe à l'exportation des céréales pour protéger le marché intérieur suite à l'effondrement du rouble qui le rend peu attrayant pour les producteurs.

Mais en dépit de ces annonces, les bilans mondiaux demeurent globalement lourds et le ralentissement économique mondial pèse sur la demande des deux côtés de l'Atlantique, après une année sans grands incidents climatiques.

La monnaie européenne qui avait baissé mardi s'est stabilisée par rapport au dollar, à 1,1375 dollar à la mi-journée contre 1,1380 dollar la veille au soir. Mais le marché reste attentif entre les annonces de la Réserve fédérale américaine (Fed) et les incertitudes sur l'avenir de la dette grecque.

Peu après 14h30 (13h30 Gmt) sur Euronext la tonne de blé cédait 2,75 euros à 190,50 pour l'échéance la plus proche et 3 euros à 191,25 euros sur celle de mai. Environ 17.000 lots avaient été échangés.

Le maïs baissait un peu moins à - 1,75 euro sur l'échéance de mars (à 153,25 euros) et - 2 euros sur celle de juin à 158,75 euros. Moins de 400 lots avaient changé de mains.